INFO-ALPB PLUS

BÉNÉFICES ASSOCIÉS AU DESSIN ET AU COLORIAGE DU 


MANDALA


Alain Villeneuve



PRÉSENTATION

 

J’ai été initié à l’art du mandala en 2018, dans le cadre d’un atelier en art-thérapie donné par Louise Lamarre. J’avoue avoir ressenti beaucoup de préjugés négatifs à plonger dans cet exercice dont les prérequis de départ s’avèrent relativement simples, voir simplistes. J’ai appris très rapidement les possibilités illimitées de création qui m’étaient ainsi offertes. Je vous présente donc un aperçu très personnel et sans aucune prétention de ma part, de cet art qui m’apporte encore énormément en tant qu’artiste autant que sur le plan personnel. Mon objectif présent est tout simplement d’intéresser quelqu’un à découvrir un exercice avec des bénéfices illimités.

 

 

L’ART DU MANDALA

 

INTRODUCTION 

 

Il s’agit ici d’un art très ancien dont il est difficile de retracer les origines dû au fait que ses caractéristiques générales répondent à des symboles souvent tirés de la nature même. Elles utilisent souvent des motifs floraux faisant appel à un ordre, une symétrie ou une harmonie plaisante intuitivement au cerveau. La pratique de cet art apporte des avantages importants qui englobent bien souvent ceux associés à plusieurs formes d’arts modernes. Le mandala, très populaire, peut être utilisé pour des motifs religieux, ésotériques, artistiques, psychologiques ou récréatives, selon le cas. 

 

L’art du mandala constitue un outil de création inépuisable qui allie le hasard, nos goûts personnels et une participation importante de notre inconscient. Il laisse beaucoup de place à l’expérimentation. Il devient alors possible de créer des formes originales ou non, parfois très expressives et qui prêtent à des interprétations variées, tout à fait personnelles. Ce que vous pourrez créer pourra être transposé dans d’autres formes d’art visuel comme la peinture et la sculpture en particulier.

 

 

CARACTÉRISTIQUES DU MANDALA

 

La composition du mandala n’est pas soumise à des règles strictes mais répond généralement à certains critères qui peuvent varier selon le point de vue avec lequel on l’aborde. Notons qu’il y a autant de manières de créer un mandala qu’il y a d’individus qui s’y adonnent. Le cercle est privilégié et répond à la définition même du mot « mandala ». Celui-ci délimite un espace dans lequel nous allons nous exprimer. Les structures représentées à l’intérieur du cercle peuvent être répétées pour apporter l’harmonie, mais le nombre de répétitions est variable. Les formes peuvent être interconnectées ou pas. Chaque personne s’accorde une liberté totale d’y exprimer ce qui lui importe, consciemment et inconsciemment. Sur la toile, on retrouve facilement des vidéos illustrant les différentes étapes de réalisation de certains types de mandala parmi les plus courants.

 

 

PROCESSUS DE CRÉATION

 

Les exigences d’exécution s’avèrent simples : un matériel de base pour le coloriage ou le dessin suffit (papier, crayons, règle, rapporteur d’angle, compas). L’espace requis est minime et l’exécution peut se faire un peu n’importe où. Des ensembles de coloriage s’achètent à prix raisonnable dans beaucoup d’endroits, papeterie, pharmacie, matériel d’artiste, etc. 

 

       Plusieurs approches peuvent être utilisées. Je vous présente celle que j’utilise et que je connais donc assez bien, mais il en existe d’autres. Des logiciels peuvent également être utilisés, mais je préfère personnellement le papier et le crayon. 

 

     J’utilise des cercles concentriques traversés de rayons, le tout tracé à la mine, comme support au dessin. Le nombre de cercles et de rayons peut varier. Ce canevas facilite grandement les répétitions picturales. 

 

    Je m’installe ensuite dans la solitude, de façon confortable et je fais le vide en moi. Sur la grille de départ (ce n’est pas une course!), je choisis un endroit et je dessine une forme quelconque ou quelques lignes, un peu au hasard et intuitivement. La forme choisie n’évoque aucune image en particulier et je construis mon dessin sans idée préconçue, sans projet particulier. J’essaie d’éviter toute contrainte. (Sans prétention aucune, on peut comparer cette approche à de l’écriture automatique. Dans ce processus, l’auteur connaît, les mots, la façon de les agencer, mais n’exerce que peu de contrôle sur les idées. Ici, le dessinateur connaît les formes, leur agencement harmonieux, mais n’a pas vraiment d’idée claire au préalable de l’image ou du message qui prend forme). 

 

    Au fur et à mesure que le dessin se complique, mon jugement artistique entre en action. Certains traits ou formes me semblent agréables, d’autres non et je fais alors des choix. Je ne cherche pas à représenter la réalité. Une ou plusieurs formes peuvent apparaître, connues ou inconnues, signifiantes ou pas. Certains traits peuvent être ajoutés pour enjoliver le dessin ou pour suggérer plus fortement une interprétation qui apparaît déjà. Je me permets beaucoup d’expérimentation et je ne force jamais à donner une apparence de réalité aux formes dessinées. 

 

    Je remplis une pointe d’abord avant de répéter à l’identique le dessin dans les autres. À cette étape, je peux encore ajouter ou enlever des lignes qui modifient le nouveau dessin qui apparaît par la répétition des pointes.

 

    Puis, je procède au traçage du dessin, avec un stylo feutre à pointe fine, élément par élément, ce qui me suggère parfois des ajouts ou des retraits. La création se poursuit tant que le traçage du dessin n’est pas terminé. 

 

 



Figure 1. Canevas et première esquisse.

 

Figure 2. Le dessin esquissé à la Figure 1 est répété dans les autres pointes puis tracé à l’encre.

 


 

L’application de la couleur peut-être très instructive et très créatrice, et après en avoir colorié quelques dizaines, j’ai préféré concentrer mes efforts sur le dessin uniquement. Voici un exemple d’un mandala que j’ai créé puis colorié.


 

Figure 3. Mandala dessiné, avant l’ajout de couleur.

 

 

 


Figure 4. Le mandala de la Figure 3 a été coloré. J’ai choisi cet exemple pour vous montrer qu’on peut remplir des espaces de façon à créer des effets particuliers qui donnent une apparence qui personnalise autrement le dessin.

 

 

 

BÉNÉFICES

 

    À noter avant toute chose que l’art du mandala peut s’exercer à différents niveaux, soit le dessin, le coloriage ou encore l’interprétation, selon nos habiletés et préférences. Des éléments de bénéfices apparaissent ici sans ordre particulier.

 

1. Permet de s’accorder du temps pour soi. Plonger dans l’art du mandala ne bénéficie qu’à vous-même. 

 

2. Exige une forte concentration, que ce soit pour dessiner, colorier ou interpréter le mandala. Il faut rester concentré, sinon les erreurs surviennent presque instantanément. Votre capacité de concentration augmentera avec la pratique. Cette exigence de concentration peut paraître stressante au départ mais nous permet rapidement de laisser de côté nos inquiétudes du moment, qu’on le veuille ou non. Notre stress et notre anxiété habituels s’en trouvent diminués, au moins temporairement puis pour une durée de plus en plus longue avec l’habitude.

 

3. Il n’est pas nécessaire de savoir dessiner ou colorier au préalable. Aucun talent particulier n’est requis, seulement la volonté de tenter l’aventure. Cependant, cette pratique peut améliorer cette habileté naturelle que nous avions la plupart d’entre nous, étant enfants.

 

4. Il n’y a ni standard, ni règle, ni contrainte obligatoire, ou presque. Vous choisissez le prochain trait à ajouter à votre dessin, la couleur ou encore l’interprétation du symbole illustré. Cette pratique encourage grandement l’expression, la créativité et elle contribue à améliorer le sentiment de bien-être, de satisfaction, associés au travail bien fait, un effet direct sur l’estime de soi.

 

5. Nous laissons notre partie rationnelle se reposer en faisant travailler notre cerveau droit.

 

6. En pratiquant l’art du mandala, nous faisons continuellement des choix, le choix des formes du dessin, le choix des couleurs, le choix de l’interprétation. Ce choix est spontané et en partie inconscient, mais porte un sens certain. Il est possible de s’en servir pour une meilleure connaissance de soi et une meilleure acceptation personnelle. Nous devenons plus conscients de notre monde intérieur, de nos émotions. Cet art permet donc d’exprimer nos émotions et de méditer en quelque sorte. En psychologie, on peut lire que l’exécutant a créé, essentiellement, son Rorschach personnel.


7. Pratiquer l’art du mandala m’amène au plaisir de dessiner et de créer, à mieux me connaître artistiquement et à explorer. Notre éducation artistique se poursuit avec chaque exercice, chaque expérimentation. Par exemple, j’ai appris une attirance certaine pour les formes d’urne, hautement symbolique également.

 

 

INTERPRÉTATION DU MANDALA

 

Comme vous pouvez l’imaginer, le résultat obtenu aura de l’importance pour vous. Il sera votre reflet. Vous serez la personne la plus apte à l’interpréter. Le regard porté sur votre œuvre par une autre personne sera teinté de sa propre expérience, ainsi qu’il en va de toute création. Chaque personne étant différente, les interprétations diffèrent d’autant.

 

Lorsque l’on évoque l’inconscient qui s’exprime par le dessin du mandala, notre réaction se traduira souvent par du scepticisme. Nous avons l’habitude de la censure sociale pour la parole et l’écriture, mais où aurions-nous appris cette censure pour le choix des couleurs et pour le dessin? Je crois que le dessin et la peinture, si on se permet de suivre notre inspiration spontanée nous offrirons le maximum de possibilité d’exprimer tout ce que l’on est, consciemment et inconsciemment. Comme l’écrivait si justement (Ruel,2002, p.62) : «Si on regarde de près un tableau, on y découvre presque toujours un secret bien dissimulé. Celui du peintre. C’est à nous de savoir bien regarder pour le trouver. »

 

Tout mandala que vous faites n’est que le reflet de la personne que vous êtes au moment où vous le faites.

 

La couleur est un langage. Sans recours à des mots, la couleur pénètre au centre des sensations et des émotions. Chacun l’interprète et réagit de façon unique, en fonction de ses expériences et de ses préférences personnelles.

 

        Mon souhait le plus cher maintenant est d’avoir piqué votre curiosité suffisamment pour que vous osiez. Bonnes découvertes.



VARIÉTÉ DANS LA CRÉATION


          Je vous propose maintenant quelques mandalas créés de la façon déjà décrite, pour souligner la variété de la production. Ma principale crainte au départ était de me buter rapidement aux mêmes images, sans pouvoir innover. Je me suis rendu compte avec le temps, qu’il était impossible de reproduire un mandala à l’identique d’un autre mandala, à moins de le copier avec minutie. J’en ai créé à ce jour plus de 1 700 sans en dessiner deux pareils. C’est à la portée de qui veut bien tenter l’expérience. 

 

        Sans vouloir donner de titre ou d’interprétation, j’ai créé quelques catégories, sans prétention autre que de montrer la très grande variété des résultats. Aucun de ces dessins n’a été imaginé au préalable et n’est que le résultat du processus de création. 


 

Figure 5. Fleurs



Figure 6. Sans thème particulier

 

 

Figure 7. Émotions


 


Figure 8. À l’exemple de Picasso

 

 

 

Figure 9. Habitations


 

 

Figure 10. Résidents

 

 

Figure 11. Visages


 

 

Figure 12. Oiseaux en migration. 

 

 

 

Figure 13. Démons


 

Figure 14. Vaches sacrées

 *        

 Figure 15. Enfants. 

Figure 16. Bateaux

  

 

Figure 17. Masques

  

 Figure 18. Caricatures


Figure 19. Dessins animés.

  

Références :

Cunningham, Bailey. 2002. Mandala. Voyage vers le centre.

Ruel, Francine. 2002. L’enfant dans les arbres. Publication du Québec, éd.

 

Comme l’art du mandala est ancien et pratiqué dans de multiples disciplines, de nombreux sites web offrent de l’information, allant des techniques jusqu’à de l’interprétation.

 



__________________________________________




Jean Lefebvre, nouveau président du CA

 

Le départ de Mireille Rondeau a créé un vide à la présidence du CA de l’ALPB. Ce sera maintenant Jean Lefebvre qui agira à ce titre pour les deux prochaines années. La désignation a été faite à l’issue de l’AGA tenue via l’application ZOOM le 21 octobre dernier. 

Retraité et citoyen de Beloeil, Jean Lefebvre se consacre à sa famille, à la photographie et la peinture, un mode d’expression ayant toujours fait partie de sa vie. En ce sens, il a été influencé par son père qui a peint à sa retraite des centaines de tableaux. Plusieurs parent maintenant les murs de sa résidence. Membre VIP du Musée des beaux-arts de Montréal, Jean Lefebvre dit retrouver avec plaisir à l’Atelier libre de peinture de Beloeil, des gens qui partagent la même passion que lui pour la peinture. 

Les autres membres reconduits au conseil d’administration sont Bernadette Pearson, trésorerie; Jacques St-Onge, communication; Ginette Marcil, expositions et René Lagacé, inscriptions.  




Sous cet onglet, vous trouverez les numéros publiés du journal,
ainsi que les documents d'appoint, 
placés selon leur ordre de parution,
soit du plus récent au plus ancien.

Volume 2, numéro 1
Document 1 :
Pourquoi exposer ?
Document 2 : 
Acrylique : trucs, astuces, et plus
Document 3 :
Nombre d'or (points d'or)

Volume 1, numéro 2
Document 1 : 
Création d'un tableau fait de matières recyclées, à présenter lors du Festival Kaput 2019 
Document 2 : 
Bienfaits du dessin et de la peinture sur la santé



Volume 1, numéro 1
Document 1 :
Participation à Kaput
Document 2 : 
Hommage posthume à Nadia Baumann-Malo












++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++



Document 1 : 


Pourquoi exposer ? 


1. Laisser paraître les goûts, les couleurs et les émotions qui nous animent.
2. Recevoir les commentaires de nos collègues et de nos visiteurs.
3. Inspirer les autres.
4. Donner le goût à d'autres personnes de s'initier à notre art.
5. Embellir la vie, rappeler des souvenirs.
6. Donner une image haute en couleur de notre collectivité.
7. Montrer le résultat du travail des élèves dans les ateliers supervisés par toute la compétence de nos peintres professionnels animateurs.
8. Contribuer toujours plus à la réputation artistique de notre région.
9. Montrer publiquement à nos élus, à quel point leur investissement dans le domaine des arts porte fruit.
10. Faire la fête, une belle fête, avec nos collègues, parents, amis et visiteurs de tout horizon.



Document 2 :

Acrylique : trucs, astuces, et plus


1. Acrylique

Le livre de l'acrylique (https://www.liquitex.com/acryliqueguide).

- Les peintures acryliques ne devraient jamais être diluées dans plus de 25% d'eau. Ajouter un médium pour acrylique comme substitut à l'eau.
- Odeur légère, aucune émanation, non inflammable.
- Les films de peinture acrylique deviennent très cassants par temps froid; ne jamais rouler une toile par température inférieure à 7 degrés Celsius.
- Le film sèche en 10 à 20 minutes si fin, et entre une heure de plusieurs jours si épais.
- Nettoyage : eau et savon pour les mains. Les pinceaux humides se nettoient à l'eau et au savon, les secs à l'alcool ou à l'acétone. Les vêtements peuvent être nettoyés à l'eau, au savon à vaisselle, ou au lave vitre si la peinture est encore humide. Une fois sèche, elle devient permanente. Il est possible d'enlever de la peinture humide d'une toile en utilisant un chiffon humide.
- Laisser sécher une toile entre 72 heures et deux semaines, selon l'épaisseur du film, avant d'appliquer le vernis.

2. Pinceaux

C'est l'outil principal de l'artiste. Plusieurs critères peuvent nous aider à faire un choix dont la taille, la forme, la longueur du manche, la nature des poils ainsi que le médium utilisé. Notez bien que d'autres matériaux peuvent nous permettre d'obtenir des effets intéressants. Notre imagination et notre créativité sont les seules limites : éponge, papier, pinceaux domestiques, cheveux, doigts, guenilles, objet ayant une forme intéressante.

Anatomie : Composé de trois éléments : un manche (1) ou hampe, en plastique ou en bois, munie à son extrémité d'une touffe de poils (2) maintenue en place grâce à une virole métallique (3). Plus le produit utilisé est liquide, plus le pinceau se doit d'être souple.

Poils : Ils sont synthétiques ou d'origine animale, ce qui fera varier leurs qualités de souplesse, de résistance, d'absorption. À peu près tous les animaux ont été mis à contribution pour fournir des poils servant à la fabrication de pinceaux : porc, bœuf, cheval, chèvre, daim, loup, ours, blaireau, putois, martre, lièvre, et même les plumes d'oiseaux peuvent être utilisés (poule). Les soies de porc se démarquent par leur fermeté, leur élasticité et leur résistance. L'extrémité est dite multiple et retient bien, de ce fait, la matière pâteuse. Sa forme est naturellement courbée.

Les fibres synthétiques, des dérivés de polyamide, résistent bien à l'usure et aux produits décapants, et sont plus économiques. Chaque fabricant a mis au point ses propres fibres synthétiques.

Forme : Les pinceaux ont différentes formes et tailles adaptées à l'utilisation que l'on veut en faire : rond, plat long, plat court (ou carré, usé bombé ou langue de chat), éventail, biseauté, mouilleur, etc.

Nettoyage : Les pinceaux à l'huile se nettoient à la térébenthine puis au savon. Les autres types de peinture se lavent au savon. Placer le pinceau à sécher la tête en bas ou à l'horizontale sur un papier absorbant. Le séchage en position verticale fait descendre les résidus de peinture et l'eau dans la virole. Avec le temps et les répétitions, cela provoque le gonflement du manche en bois et l'écartèlement des poils.

Pour un pinceau sur lequel colle de la peinture séchée, il s'agit de faire tremper les poils dans un mélange tiède de vinaigre blanc et de bicarbonate de soude pendant une trentaine de minutes puis de les rincer à l'eau tiède et de le laver au savon. On peut également utiliser des nettoyants liquides pour pinceaux disponibles dans le commerce. La brosse à dents s'avère très utile pour enlever les particules de peinture qui collent aux poils. 

Rangement : Le pinceau sec se place dans un pot, la tête en haut, comme une fleur.



3. Palette

Barquette alimentaire, glissée dans une pochette de plastique ou couverte d'une fibre alimentaire (pellicule moulante). Privilégier les barquettes noires, no 6, non acceptées au recyclage habituel.

Il est encore préférable, si on veut préserver la peinture non utilisée, entre deux séances de travail, de privilégier une chambre humide (voir plus loin).

4. Peinture

Conservation de la peinture acrylique dans une boîte humide : utiliser une boîte plastique basse avec couvercle fermant hermétiquement. Placer un carré lavette éponge mouillé dans le fond et couvrez de papier sulfurisé pour gâteau ou d'un papier parchemin. On peut s'en servir comme d'une palette. Entre deux séances, garder au frais ou au réfrigérateur. Sur la palette, on peut utiliser un médium retardateur. Le transport doit se faire à plat, autant que possible.

Diluer la peinture : On peut le faire avec de l'eau, sans exagérer sur la proportion sous peine de modifier les propriétés du liant acrylique et son adhésion à la surface à peindre ou encore de donner une surface poudreuse ou craquelée au séchage. Il est préférable d'utiliser des médiums acryliques au lieu de l'eau.

Réf. : www.amylee.fr/2015/01/peinture-acrylique-20-astuces-utiles-artistes/


5. Vernir un tableau peint à l'acrylique

(NB: photographier votre tableau avant de le vernir, lorsqu'il est encore mat)

Buts : Le meilleur rendu (finition) possible (uniformiser la brillance, rehausser les couleurs, donner à l'acrylique l'apparence d'une huile); conservation (l'acrylique retient la poussière); protection contre les frottements, l'eau, les chocs et les UV.

Choix du vernis : Brillant (sature bien les couleurs, reflets d'éclairage); mat (éclairage difficile, désature les couleurs); le vernis mat s'ajoute à une couche de vernis brillant; satiné : compromis entre les deux.

Eau ou solvant : À base d'eau, sèche très vite et peut laisser visibles des traces de pinceau. Surface plus molle, mais ne dégage pas d'odeur. À base de solvant : surface plus dure, à utiliser dans un local bien ventilé ou à l'extérieur. 

Application : Au pinceau (couche picturale plus lisse) : à poils doux, fins et dédié uniquement au vernis. Positionner le tableau horizontalement, appliquer du haut vers le bas puis de la gauche vers la droite. Application au vaporisateur (texture sur la toile, évite les accumulations de vernis dans les creux) : positionner le tableau verticalement, commencer par les tranches puis la surface de la toile, et laisser sécher. Répéter deux à trois fois.

Réf. : www.blog.peinturelibre.com

Les tableaux peints à l'aquarelle ou à la gouache sont mieux protégés par le verre.

Les tableaux peints à l'huile doivent être vernis pour empêcher la pâte de s'assécher, de se décolorer et de craqueler. Il faut attendre une année cependant avant de le faire.

NB : Protéger la toile de la poussière durant le séchage du vernis.


++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

Document 3


Nombre d’or (points d’or)


La règle du nombre d'or sert à calculer les proportions idéales pour la composition, l’équilibre et l'harmonie d’un tableau. Les peintres anciens (Léonard de Vinci, Boticelli, etc.) utilisaient les points d’or pour composer leurs œuvres.

Les points d ‘or servent à attirer l’attention sur les éléments clés d’un tableau.
L'emplacement des divers éléments d'un dessin est très important pour le rendre très agréable et esthétique.  La dimension esthétique est souvent liée à la proportionnalité.

Pour la composition d'une toile ou d'un dessin appliquer la formule suivante : multiplier la largeur de la toile en centimètre (cm) par le facteur 0,618. Vous obtiendrez la division du nombre d'or soit 2 points, l’un en partant de la gauche et l’autre en partant de la droite du tableau par où passeront les 2 lignes verticales. 
Répéter l'opération en multipliant la hauteur de la toile en cm par le facteur 0,618.  Vous obtiendrez les 2 autres points, l’un à partir du haut et l’autre à partir du bas du tableau par où vous tracerez 2 lignes horizontales.

En général, on ne place rien d’important en plein centre d’un tableau.  A l’intersection des lignes, on obtient un point considéré comme idéal pour situer l'élément principal du tableau. 

L’artiste a le choix de 4 emplacements (les points d’or) pour situer les éléments importants de la composition de son tableau sur lesquels il veut attirer l’attention de l’observateur.  Il n’est pas essentiel d’occuper ces 4 points.  (Voir l’exemple, page 2)

Le nombre d ‘or n’est qu’un volet dans la composition d’un tableau.  Il faut également considérer le cadrage, la perspective, les proportions, l’ombre et la lumière, l’éclairage et l’atmosphère…




Exemple : pour situer l’emplacement des 4 points d'or d'un tableau mesurant 15,24 x 20,32 cm
                    (Tableau de 6’’ de large x 8’’ de haut).

Multiplier 15,24 cm par 0,618, on obtient 9,4 cm
Mesurer, dans le sens de la largeur, 9,4 cm en partant de la droite de la toile. (Points A et A’)
Mesurer, dans le sens de la largeur 9,4 cm en partant de la gauche de la toile.
(Points B et B’)
Tracer une ligne mince verticale à partir de ces 2 points. (AàA’ et BàB’)

Multiplier 20,32 cm par 0,618, on obtient 12,6 cm
Mesurer, dans le sens de la hauteur, 12,6 cm en partant du haut de la toile.
(Points C et C’)
Mesurer, dans le sens de la hauteur, 12,6 cm en partant du bas de la toile.
(Points D et D’)
Tracer une ligne mince horizontale à partir de ces 2 points. (CàC’ et DàD’)

À l'intersection des deux lignes, on obtient 1 point idéal et par conséquent les 4 points d’or
(E, F, G, H)

dfb 2016, révisé 2019 01 04
                          




Canevas montés  standard


6’’x8’’  = 15,24 x 20,32
15,24x 0,618 = 9.4 cm
20,32 x 0,618 = 12,6 cm


10’’x12’’ = 25,4 x 30,48 
25,40 x 0,618 = 15,7 cm
30,48 x 0,618 =  18.84 cm


11’’x14’’ = 27,94 x 35,56 
27,94 x 0,618 = 17,3 cm
35,56 x 0,618 =  21,97 cm


12’’x36’’ = 30,48 x 91,5
30,48 x 0,618 =  18.84 cm
91,5 x 0,618 = 56,55 cm


14’’x18’’ = 35,56 x  45,72 
35,56 x 0,618 =  21,97 cm
45,72 x 0,618 = 28,25 cm


16’’x20’’ = 40,64 x 50,8   
40,64 x 0,618 = 25,12 cm
50,8 x 0,618 = 31,4 cm

18’’x24’’ = 45,72 x 61   
45,72 x 0,618 = 28,25 cm
61 x 0,618 = 37,7 cm


18’’x36’’ = 45,72 x 91,5
45,72 x 0,618 = 28,25 cm
91,5 x 0,618 = 56,55 cm


24’’x36’’ = 61 x 91,5
61 x 0,618 = 37,7 cm
91,5 x 0,618 = 56,55 cm


24’’x48’’ = 61 x 121
61 x 0,618 = 37,7 cm
121 x 0,618 = 74,8 cm


30’’x48’’ = 76,2 x 121
76,2 x 0,618 = 47,09
121 x 0,618 = 74,8 cm


36’’x48’’ = 91,5 x 121
91,5 x 0,618 = 56,55 cm
121 x 0,618 = 74,8 cm






++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++























Document 1 :

Création d’un tableau fait de matières recyclées 
à présenter lors du Festival Kaput 2019


À chaque année, les organisatrices du Festival Kaput invitent les différents organismes culturels à une compétition amicale. En 2018, on nous avait proposé de créer une œuvre collective, si possible. Pour la prochaine année, aucune directive n’est encore donnée, mais une œuvre individuelle ou une œuvre collective peut déjà être planifiée, puisqu’il n’y a aucune obligation à se plier aux recommandations à ce titre. Lors de l’assemblée générale, en juin 2019, il y aura comme à l’habitude un vote des membres présents pour décider du tableau à être soumis pour représenter notre organisme.

Nous voudrions partager avec vous notre démarche artistique dans la création du tableau « Port d’attache, quai no. D48E3 » présenté dans le cadre du festival Kaput de la ville de Beloeil, les 25 et 26 août 2018. Notre seul but ici est de vous donner des indices ou des idées vous permettant de réaliser votre propre création, individuelle ou collective, à présenter lors du Festival Kaput 2019.



Démarche artistique (bref résumé)

Nous avions peu de directives obligatoires sinon de respecter l’esprit de la récupération, soit de choisir que des objets fabriqués par l’homme, utilisés puis destinés à être jetés, ainsi que de mettre en interaction plusieurs personnes dans la conception et la réalisation du projet.

Avec ces idées en tête, nous avons choisi une toile galerie ayant été utilisée à plusieurs reprises pour expérimenter différents projets. Et l’idée de départ du projet a été une rangée de petites maisons sur un bord de mer.


Différents objets et substances ont été utilisés pour construire le paysage :

-          peinture à l’huile (ciel);
-          peinture acrylique (mer);
-          encre acrylique (pots de lavande et feuilles des petits arbres);
-          plâtre pour boucher les trous en préparation de la peinture de la montagne, à l’arrière plan (texture);
-          retailles de tissus aux couleurs primaires, secondaires et tertiaires  (maisons);
-          manche de pinceau et une virole (poteaux de corde à linge);
-          poils d’un vieux pinceau plat (relief du bord du quai);
-          boutons, perles de verre, dentelle (fenêtres et bouées);
-          vis et broches (clôture);
-          feuilles de plastique minces et froissées (vague qui frappe le quai);
-          feuilles d’aluminium provenant d’un bac de recyclage (toits);
-          morceaux de boîte de pilules verte et translucide, sac de plastique vert lime (feuilles de la branche);
-          bois d’un panier de fraises (trottoirs , jardinières, bateau de pêche);
-          sac d’oranges en filet plastifié (filet de pêche);
-          cure-dents brisés (épingles à linge);
-          petites bandes de cuir (portes);
-          ruban avec  broche (vêtements sur la corde à linge).


La confection du tableau s’est réalisée en quatre sessions de travail, sur une période d’un peu plus de deux semaines, dans une atmosphère de fébrilité et de plaisir. Les personnes impliquées ont pu facilement constater qu’à plusieurs, la créativité ne s’additionne pas mais se multiplie.

Toute personne intéressée par une telle expérience et qui voudrait en savoir plus pourra nous contacter : Denise F. Bernard, Francine Dufour ou Alain Villeneuve. Nous nous ferons un plaisir de répondre à vos questions.






Document 2 : 
Bienfaits dU DESSIN ET De la peinture sur la santé


Introduction – oser le dessin et la peinture

Avant de discuter des bienfaits du dessin et de la peinture, il convient de parler des réticences qu’éprouvent la majorité des gens à oser prendre en main un crayon ou un pinceau. Avec nos préjugés trop souvent irréalistes, il peut sembler intimidant de poser le même geste que Chapleau ou que Van Gogh, ou encore de vouloir répéter les manipulations que certaines vidéos d’auto apprentissage du dessin et de la peinture nous proposent. Pour illustrer le non-sens de ce préjugé qui nous paralyse trop souvent, je pourrais utiliser l’image d’une personne qui refuse d’écrire le moindre mot parce que Rimbaud a écrit de beaux poèmes, autrement dit, de ne pas se sentir digne.

Le dessin et la peinture représentent un moyen d’expression qui existe depuis tellement longtemps, probablement avant l’écriture, qui s’avère tellement universel et utile que de les mettre de côté apparaît un peu ridicule, voire prétentieux. Pourtant, quand l’envie d’essayer nous vient, nous sommes tellement inventifs pour éviter : je ne sais pas dessiner, je n’ai pas de talent! Pourtant, quel plaisir on peut ressentir d’avoir dessiné une simple fleur sur notre bloc-notes près du téléphone! Il faut le dire et le répéter, on ne dessine ou ne peint d’abord que pour son plaisir. Les caricatures significatives, les tournesols de Vincent et les vers de Rimbaud, dans toutes leurs beautés, ne constituent jamais un idéal à atteindre.

Ce qu’on vise avant tout, par le dessin et la peinture, est d’exprimer nos choix, nos goûts, nos idées… C’est le plaisir de voir apparaître sous nos yeux le résultat de nos efforts : une fleur, un bord de mer, la figure d’une personne. La pratique de cet art devient vite une addiction, l’envie, l’utilité et la gratification se faisant sentir rapidement. La principale raison de cette addiction tient dans la constatation rapide que ces activités nous apportent beaucoup de bénéfices pour notre santé en général.

Voyons ce que sont ces avantages, plus en détail.

1. pratiquer un loisir accessible à tous

dessiner et peindre se pratiquent aisément et sans dépenser une fortune. La fibre créatrice existe en chacun de nous, bien visible chez l’enfant mais malheureusement abandonnée par la plupart des adultes. Donc, ces activités sont accessibles à tous, quel que soit l’âge, et ne nécessitent au départ qu’un certain lâcher prise sur nos performances et les résultats. Ce loisir peut se faire seul ou en groupe, dans le plus total anonymat ou partagé avec le plus grand nombre, avec l’aide d’un professeur ou dans le cadre d’une totale introspection. Les bienfaits dépassent largement les efforts imposés et il s’avère intéressant d’y réfléchir, pour ne pas manquer un rendez-vous aussi intéressant avec nous-mêmes et notre monde.

‘’ Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant ‘’, Pablo Picasso.





2. Apprendre à regarder et à voir la beauté

Le dessin et la peinture permettent de communiquer, d’utiliser un nouveau langage qui ne connaît pas vraiment de limite. Une expression populaire ne dit-elle pas « une image vaut mille mots »? Au début, on voudra reproduire un objet, une image, un paysage, un personnage ou encore une émotion. Pour ce faire, il nous faut observer minutieusement le sujet, trouver les formes, la perspective, les ombrages, les couleurs, les détails qui le définissent. La façon de faire, nouvelle pour l’apprenti-peintre, se développera avec le temps. Ce faisant, il est impossible d’échapper à une évaluation personnelle de ce qu’on observe : la forme, la couleur, le mouvement, la texture, etc. Le concept de « beauté » émerge très rapidement. Notre perception de l’objet change, celle de notre entourage également, de même que celle de notre monde finalement. Tout à coup, on est entouré de beauté, on s’émerveille d’un rien, on se met à la découverte de ce monde dans lequel nous vivons et qui nous semble dès maintenant tellement nouveau et différent. L’aveugle ouvre enfin les yeux!

 ‘’ L’art est la belle représentation d’une chose et non la représentation d’une belle chose ‘’, Emmanuel Kant.

Avec sa modeste contribution, le peintre ajoute à la beauté du monde. Pour soi d’abord, et pour son entourage ensuite. La beauté sait nous plaire, consciemment ou non, et aura également un effet positif, un sentiment de bien-être, sur tous ceux qui auront cette beauté sous les yeux, sur une toile mais également sur ce qui nous entoure.

Conséquence : La curiosité nous envahit et devient un réflexe de tous les instants.


3. Favoriser la concentration

Dessiner ou peindre est un travail minutieux qui demande une forte concentration. Une foule de détails à respecter, composer des couleurs, imaginer le résultat, évaluer la progression du tableau. Il reste peu de temps pour autre chose. Pour y arriver, une musique douce peut aider, l’isolement ou une certaine atmosphère, un certain bien-être apparaît essentiel. Le temps passe sans que nous nous en rendions compte; on oublie l’environnement dans lequel on baigne. Selon certains observateurs, il est même possible d’atteindre un état de concentration durant lequel une partie du cerveau est consciente, tandis que l’autre fait resurgir l’inconscient, comme dans la méditation.

Conséquence : Se concentrer nous permet de relaxer et d’oublier temporairement nos problèmes. Une pratique de seulement 45 minutes semble suffisante pour faire chuter le niveau de l’hormone du stress. Relaxation et plaisir garantis!



4. développer et maintenir l’activité cérébrale globale

Le dessin et la peinture font travailler les deux hémisphères du cerveau et aident à développer  et à maintenir ses capacités. L’hémisphère gauche, responsable de diverses tâches de nature logique, rationnelle, est activé. L’hémisphère droit, responsable de la créativité et de l’imagination, est particulièrement sollicité.


5. Améliorer la motricité fine

Le dessin et la peinture aident à développer la motricité fine chez les enfants, la renforcent chez
les personnes adultes et la maintiennent chez les personnes âgées.


6. Favoriser la communication

On peut pratiquer l’activité avec d’autres personnes, favorisant le développement de relations sociales et permettant de passer de bons moments avec des personnes qui partagent une passion commune. L’isolement est ainsi réduit, ce qui importe particulièrement chez les personnes âgées.

Dans le cadre d’un cours, on doit développer sa capacité à cerner ses propres difficultés, apprendre à demander de l’aide, apprendre à se critiquer soi-même et être à l’écoute des critiques (constructives) des autres.

Dans le cadre d’une exposition, on apprend à montrer un côté de soi parce que chaque œuvre parle de nous, que ce soit dans son choix ou dans son exécution, comme dans le message véhiculé. Exposer, c’est se laisser connaître, ce qui ne va pas nécessairement de soi. Exposer, c’est aussi s’exposer, c’est accepter le regard des autres sur soi.


7. Développer sa créativité

Le dessin et la peinture libèrent nos émotions. Ils nous permettent de lâcher prise et de libérer notre imagination pour ainsi permettre l’émergence de pensées plus profondes, de nouvelles idées et d’émotions. Les émotions contribuent pour une part importante à notre créativité.  

« La créativité est de vous laisser faire des erreurs, l’art est de savoir quels sont celles à garder ». Adams Scott.


8. Faciliter la capacité d’expression

Le dessin et la peinture permettent d’exprimer beaucoup de pensées, de sentiments, et d’émotions en particulier, ce qu’on peut difficilement faire par la parole. Le dessin et la peinture peuvent nous permettre de trouver ce qui nous plaît particulièrement et de forcer une réflexion sur les raisons qui justifient nos choix.

« L’art est l’expression de la pensée la plus profonde de la façon la plus simple », écrivait Albert Einstein.


9. Augmenter l’estime personnelle

Apprendre à dessiner ou à peindre, quelle que soit l’âge, aide à augmenter l’estime de soi. La réussite d’un dessin ou d’un tableau augmente la confiance en soi, on se découvre des capacités insoupçonnées qui favorisent l’autonomie et valorisent l’artiste. Découvrir nos capacités nous procure un sentiment de fierté. Qui n’a pas eu cette réaction de contentement en complétant son œuvre? Qui n’a pas eu cette question, en regardant l’œuvre terminée : « C’est moi qui ai fait cela? ». On doute parfois et bien inutilement d’être capable de la refaire.


10. Améliorer la mémoire

De nombreux points techniques devront être appris, graduellement, lesquels améliorent notre habileté et élargit notre champ d’activités. Plus on devient habile, plus on a envie d’apprendre, de tester de nouvelles façons de faire, de nouveaux projets. On apprendra sur les sujets traités, sur les techniques à utiliser, sur les qualités des matériaux utilisés, sur la composition des couleurs. On aura envie d’en découvrir plus.


11. Aider à réfléchir et à évoluer

Le dessin et la peinture peuvent être utilisés comme forme de méditation, pour prendre contact avec sa vie intérieure, l’exprimer et se transformer. Ils peuvent nous aider à comprendre les liens entre nos expériences, nos comportements et nos émotions. Ils améliorent le bien-être émotionnel et les fonctions cognitives de façon durable. lls améliorent ainsi la qualité de vie des personnes âgées. Ils aident à développer l’intelligence émotionnelle, en permettant de mieux réagir aux émotions ressenties par les autres.


12. Aider à traverser des périodes difficiles de la vie.

Le dessin et la peinture aident à traverser en particulier des deuils, les soins palliatifs, la prison, la douleur chronique, les troubles alimentaires et même à dépasser certains handicaps. Ils sont d’excellentes activités pour contrer certaines formes d’autisme, et ils sont même utilisés lors de traitements contre le cancer, l’Alzheimer, le stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression. Ils aident à en soulager les symptômes et à développer des idées plus positives. Il n’y a pas vraiment de limites a priori.

Il devient tout à fait clair que le dessin et la peinture apportent de nombreux bienfaits à toute personne qui s’y adonne, allant même à apporter des bénéfices aux gens qui ne font que regarder des œuvres ou les utiliser pour décorer autour d’eux. Ces bénéfices font partie d’une croissance personnelle normale, laquelle est particulièrement favorisée par le dessin et la peinture. Ils sont donc utiles à tout le monde. Certains psychothérapeutes qui accompagnent des clients dans une démarche personnelle ont vu son potentiel et en exploitent certains aspects.

Depuis quelques années, certains psychologues utilisent le potentiel du dessin et  de la peinture ainsi que d’autres formes d’expressions artistiques comme la musique, le chant ou le théâtre, comme outil complémentaire en psychothérapie.

On nous fait souvent miroiter des bénéfices spectaculaires, à mettre toutefois en perspective, pour ne pas créer de fausses attentes. Ces bénéfices sont déjà connus et permettent parfois de mieux comprendre les difficultés que certaines catégories de personnes rencontrent. Il devient intéressant d’illustrer cette démarche de façon un peu plus précise, ce qui nous permet, par ricochet, d’encore mieux comprendre les bénéfices apportés par le dessin et la peinture à la personne qui la pratique.


Tiré du site web de l’Association des arts-thérapeutes du Québec (www.artq.org) :

Définition de l’art-thérapie : l’art-thérapie est une discipline des sciences humaines qui étend le champ de la psychothérapie en y englobant l’expression et la réflexion tant picturale que verbale. L’équation production artistique et discussion, ainsi que la manière précise par laquelle ces deux modes de communication fusionnent, dépendent de l’individu et de la situation. La production d’une image est primordiale.

Aucun talent artistique ni habileté particulière n’est requise pour pouvoir en bénéficier pleinement. Le but visé n’est pas non plus de développer la fibre artistique de la personne. L’art-thérapeute joue le rôle de témoin, de guide, de catalyseur qui va s’offrir pour assister la personne à exprimer son vécu et à en prendre conscience.


Le rôle du professeur

Le lien de confiance avec le professeur est important. Il ne s’agit pas uniquement de parfaire une technique, il s’agit également d’explorer les possibilités qui se pointent à partir du moment présent. Le professeur devient un accompagnateur dans le développement personnel de l’artiste. Il joue un rôle particulièrement fort en reconnaissant les capacités de l’élève et en le poussant à explorer de nouvelles capacités. Tout ce chemin peut se faire seul, mais le professeur peut nous faire profiter de ses expériences et nous aider à faire les nôtres.


Conclusion

Le dessinateur, le peintre amateur et l’artiste peintre tirent énormément de bénéfices à pratiquer leur art. Il demeure à chacun d’explorer certains aspects de cet art, selon ses envies, ses choix et son expérience de vie.

‘’ L’art est la vie, la vie c’est l’art ‘’ William Blake.


Alain Villeneuve
Août 2018
N.B. : Merci à Denise F. Bernard pour la relecture et les suggestions.






























Vous trouverez, dans cette section, des documents à l'appui de notre Participation à Kaput, et en relation avec l'hommage posthume accordé à Nadia Baumann-Malo, éléments annoncés dans le journal INFO-ALPB.

Document 1 : 

Participation à Kaput



Le festival des artistes récupérateurs de la ville de Beloeil se tiendra les samedi et dimanche 25 et 26 août prochains.

Pour ceux qui sont moins familiers avec cet événement, ce vidéo sur Youtube vous en mettra plein la vue :

Comme à chaque année, la ville invite ses organismes du domaine artistique à participer à une compétition amicale. Cette année, on nous suggère de mettre en œuvre une réalisation collective, représentative de nos activités.

À la dernière assemblée générale, personne ne s’est proposée pour nous représenter et nous lançons donc un second appel.

a)       Il importe que vous mettiez les membres du CA au courant de votre projet (alpbeloeil@gmail.com), parce que chaque organisme participant ne peut présenter qu’une seule œuvre. Si plusieurs projets sont proposés, les membres du CA se réuniront pour le faire le choix.

b)      Respecter les principes de la récupération.

c)       Remettre obligatoirement un document bref écrit, comprenant le nom des membres de votre projet collectif et votre démarche artistique.


Définition d’un matériel recyclé :

Tout objet fabriqué par l’homme et normalement jeté après usage, quel que soit son état. L’idée est de récupérer du matériel considéré d’habitude comme étant non utilisable, surtout pour l’usage auquel il était destiné, et de lui donner une seconde vie en l’incluant dans une démarche artistique.

Les objets naturels tels les roches, le bois flotté ou tout autre objet faisant partie du cycle naturel de la vie, ne sont pas inclus.


Rappel de la démarche artistique :

L’accent est mis, cette année, pour les organismes communautaires, sur une réalisation collective. Ceci n’est pas une exigence absolue, mais un défi supplémentaire faisant appel à la créativité de groupe, très féconde et très puissante en soi. La ​démarche​ empruntée est typiquement celle de la créativité et de la simplicité du projet. Aucun pourcentage de matériel recyclé n’est imposé.
 

Le ​point de départ​ peut provenir d’une des ​trois sources principales​ :

 1) Préciser une ​idée d’un individu ou faire une séance de réflexion commune sur le sujet dans le  but de trouver une piste de départ (‘’ brainstorming ’’). L’idée peut être une ​forme connue (arbre par exemple) à réaliser avec du matériel recyclé. 

2) Se laisser inspirer par un ou plusieurs ​objets recyclés. Des endroits où trouver des objets particulièrement intéressants : greniers, débarras, marchés aux puces, bacs à récupération,  linge, collectionneurs... Il peut s’agir également du matériel lui-même (styromousse par exemple)  auquel on donne une forme ou une utilité particulière.

3) S’intéresser à ​ce qui a déjà été fait (exposition, expérience personnelle, sites web comme Pinterest, ...). Plusieurs artistes travaillent maintenant avec du matériel recyclé et il devient très intéressant et très inspirant de voir leurs réalisations.

À noter : ​Lors de cette compétition, le prix sera attribué à l’organisme représenté par l’œuvre. Cette compétition offre une belle visibilité aux artistes qui présenteront l’oeuvre.


Je me permets de vous rappeler que l’ALPB aura un kiosque sur place pour nous permettre de nous faire connaître et d’offrir au public la possibilité de s’inscrire aux ateliers.




*****************************


Document 2 : 



Hommage posthume à Nadia Baumann-Malo


Trois éléments : lettre d'invitation de monsieur André Malo, affiche publicitaire, information sur la Fondation Source Bleue.

1. Lettre d'invitation de monsieur André Malo.


Chers amis(es)


En juin 2017, il y a un an mon épouse Nadia nous a quitté. Afin de commémorer ce triste départ; j’organise une exposition de ses portraits et peintures qu’elle a réalisé au cours des dernières années.
Ceux-ci seront mis en vente le 30 juin 2018 au Centre Marcel Dulude à Saint-Bruno situé au 530 Boulevard Clairevue Ouest.
Toutes les recettes de cette journée seront remises à la Fondation Source Bleue (Maison de soins palliatifs). Un goûter sera servi vers 17h00 et sera composé de canapés, hors d’œuvres, sandwiches, vin et fromages.
Le déroulement de la journée sera :
1-      Ouverture de l’exposition de 14h00 à 20h00;
2-      De 16h00 à 19h30 : goûter, dégustation de vin et fromages;
3-      Brève présentation concernant la mission de la Source Bleue à 18h00;
4-      4 tableaux seront mis à l’encan vers 18h10 ainsi que deux invitations pour une partie de golf avec moi à la Vallée du Richelieu.
5-      Remise des peintures à 18h30.
Pour organiser cet évènement, je vous demande de m’indiquer votre intention d’y participer. Ceci va me permettre de connaître le nombre de convives à ce buffet.



2. Affiche publicitaire


Exposition
Nadia Baumann-Malo
Artiste-Peintre
Centre Marcel Dulude (St-Bruno)
30 juin 2018


En mémoire de ma très chère épouse, une exposition de 94 de ses œuvres seront exposées le
 30 juin 2018 au Centre Marcel Dulude à St-Bruno. 
Une femme de grands talents munie d’une intelligence émotionnelle hors du commun; Elle a pu illustrer à l’aide de ses crayons un large éventail d’expression.  Utilisant tantôt un mix d’aquarelle, pastel et fusain Conte; Elle donne un effet de tranquillité et de douceur à ces portraits.
Vous êtes donc invité à venir voir et possiblement vous procurer un souvenir de Nadia en faisant un don à la Fondation Source Bleue (Maison de soins palliatifs de grande qualité aux patients en phase terminale)
Au plaisir de vous rencontrer le 30 juin 2018 à compter de 14hr



3. La fondation Source Bleue.








Boucherville,  le 3 avril 2018



Objet : Lettre d’appui – Exposition des œuvres de Nadia Baumann

Madame, Monsieur,

Le mois de juin 2017 a été marqué par le séjour de Madame Nadia Baumann à la Maison de soins palliatifs Source Bleue de Boucherville. Lors de son passage chez nous, nous avons appris que Nadia aimait les arts, la littérature et la bonne bouffe entre autres choses. Nous avons aussi connu son conjoint, André, qui a partagé et célébré la vie avec Nadia jusqu’à la dernière minute.

Reconnaissant du soutien et de l’accompagnement que Nadia et lui ont reçus du personnel de la Maison Source Bleue, et afin d’honorer la mémoire et le talent de son épouse adorée, Monsieur Malo organise une exposition des portraits et peintures de Nadia, et il remettra tous les profits à la Fondation Source Bleue. L’exposition se déroulera comme suit :

Date:                          Samedi 30 juin 2018
Endroit:                     Centre Marcel Dulude
Adresse:                     530 boul. Clairevue ouest, Saint-Bruno
Heure de départ:      14h00 à 20h00 (buffet servi vers 17h00)

Avec ses 16 chambres, la Maison Source Bleue est la plus grande maison de soins palliatifs en Montérégie, et parmi les trois plus grandes au Québec. Par le biais de sa Fondation, elle doit trouver annuellement 1,7 million $ pour subvenir aux besoins d’opérations de la Maison et maintenir la gratuité des soins et services exceptionnels qui y sont offerts. Au cours de la dernière année, près de 300 personnes ont terminé leur parcours de vie chez nous.

Commanditaires, donateurs et participants à l’exposition des œuvres de Nadia, vous serez sollicités au cours des prochains mois. Nous vous encourageons à répondre généreusement à l’initiative de Monsieur Malo et à participer en grand nombre à cette célébration de la vie de Nadia.

N’hésitez pas à communiquer avec moi en tout temps si vous avez des questions, au numéro 450-641-3165, poste 253.

La directrice générale,

Aucun commentaire:

Publier un commentaire